mardi 21 mai 2013

Lorsque les déesses rencontrent les dieux du stade!

     Tout commença un lundi matin de mai où je reçus un message inattendu d’une amie journaliste qui me disait, à peu de chose près : « Ourania, le rugby est notre ami, je dois couvrir la finale qui oppose le CAB à Pau et ça a lieu chez toi… ». Bonne nouvelle : je vais enfin pouvoir la revoir ! Mauvaise nouvelle, tout ce que je connais sur le rugby c’est ça :

     Bon, je vous l’accorde, il existe des mauvaises nouvelles largement plus catastrophiques que celle citée et illustrée ci-dessus ! Toutefois, une question fondamentale devait être soulevée… Non, pas celle concernant la bonne compréhension du match ou celle de mon implication réelle face au sort de ces deux équipes qui ne sont que des questions accessoires… Il s’agit de la fameuse question toute féminine : mais comment s’habille-t-on pour aller voir un match de rugby ?? Hein, je vous le demande ?
     Forte de mon expérience footballistique (ok, composée de trois matchs mais quand même !) j’essayais d’abord de me renseigner sur les couleurs des équipes : vert pour l’équipe « ennemie » et blanc et noir pour ma nouvelle famille sportive. Si le vert était bien évidemment exclu, le total look blanc et noir ne me tentait pas plus. Après une heure d’essayage cinq minutes de réflexion, un compromis entre les couleurs, le confort et la féminité fut finalement trouvé ! Résistant à l’envie de glisser quand même un vêtement vert dans mon sac (on ne sait jamais…) il me restait donc désormais quelques minutes à consacrer à la compréhension du match en lui-même et m’adressait à un initié. Sa frayeur passée (oui, il faut savoir que j’ai mis quatre ans à comprendre la règle du hors-jeu au foot… et je crois même avoir à nouveau oublié en quoi cela consistait…) il tenta de m’en enseigner quelques rudiments :
-          « Alors, ils ne peuvent faire des passes qu’en arrière…
-          Mais c’est complètement  idiot, comment ils font pour avancer ?
-          Tu verras ! »
Je confirme, j’ai vu, j’ai tout vu même, mais pas tout compris ! Et cela ne m’a pas empêchée d’apprécier bien au contraire !
Comme l’ambiance chaleureuse des supporters des deux équipes qui se ressentait déjà en centre-ville :
 
Et qui se poursuivait au cœur du stade :
                                                                                             
Les petites animations qui ne peuvent s’apprécier que dans ce contexte, telles les pom-poms girls :

Et la mascotte adorable (beaucoup moins à la buvette de la mi-temps) virilement prénommée « Zouzou » :
Les câlins bien masculins :
Et les positions douteuses mais néanmoins appréciables :
Les chansons d’encouragement qui restent en tête de manière plus insidieuse et dangereuse que la chanson du film « Les gamins » dont les paroles résonnent de manière toute aussi engagée :
« Ici, ici, c’est la Corrèze » (euh non, géographiquement tu es à Bordeaux, préfecture de la Gironde mais j’aime bien ta manière de penser) en passant par le classique « Allez allez le CAB »  jusqu’à la sportive « Qui ne saute pas n’est pas Corrézien » où tout est dit…
Oui, tout est dit et tout a été fait : on a gagné… euh, pardon, ils ont gagné !
Ourania
 

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